Combien de millions la Coupe du monde féminine dépense-t-elle ? C’est l’énorme écart salarial dans le football à la FIFA

La Coupe du monde féminine 2019 commence. Une Coupe du monde qui se déroule en France dans un contexte de montée en puissance des femmes dans le sport et qui vise à donner un nouvel élan pour réduire les énormes disparités dont souffrent les athlètes en raison de leur sexe. Pour cette édition, la huitième, la FIFA a annoncé la plus grosse somme d’argent à répartir entre les équipes participantes (44,43 millions d’euros). que vous pouvez voir ici). Cependant, malgré la forte augmentation (plus de 200 % par rapport à 2015), la réalité montre que la Coupe du monde de joueuses est très loin de celle des footballeurs masculins : pour être précis, ils sont près de 660 millions.

L’édition canadienne, qui a honoré la domination des États-Unis avec sa troisième couronne, a laissé une distribution financière de 13,33 millions d’euros (15 « kilos »). Jusqu’alors, il s’agissait de la Coupe du Monde de Football Féminin qui offrait la dotation la plus élevée à ses participantes. Mais avec l’arrivée de Gianni Infantino à la FIFA, l’une des maximes du président récemment renouvelé était d’apporter un plus grand soutien au ballon féminin. Le dirigeant a doublé la rémunération des exploits sportifs, qui s’élève désormais à 26,66 millions, et a introduit des bénéfices supplémentaires pour les équipes et les clubs, comme le faisait déjà la Coupe du monde masculine depuis 1990.

Avec 10,23 « kilos » pour la préparation du tournoi, à répartir entre les 24 participants en France (un peu plus de 425 000 euros par pays), et avec l’aide de 7,53 millions destinés aux clubs qui ont leurs joueurs prêtés pour la compétition ( Barcelone, le plus avec 15, suivi de l’Olympique Lyon avec 14, et de Chelsea et Manchester City avec 12), l’édition 2019 laissera près de 45 millions d’euros (50 dollars).

Un record, mais qui est loin d’être son homologue masculin. Pour la dernière Coupe du Monde en Russie en 2018, la FIFA a également augmenté ses bénéfices, allouant ainsi jusqu’à 702,93 millions d’euros, dont 355 pour le classement de chaque pays, 42 pour la préparation et 185 pour les clubs (Manchester City est celui qui a fourni ). le plus, avec 16 joueurs) et 119 pour l’indemnisation des blessures.

Ce dernier chiffre est absent de la Coupe féminine et montre que le football féminin a encore beaucoup à faire. En outre, selon les chiffres fournis par la FIFA, la Coupe du monde féminine 2019 distribuerait le même montant que l’édition italienne 1990 du tournoi masculin (environ 54 millions de dollars). 29 ans d’écart pour atteindre 50 kilos et une aide supplémentaire qui montre l’énorme écart salarial qui existe entre deux mondes très différents d’un sport similaire.

Toutes ces données ont été critiquées par l’Union internationale des joueurs de football (FIFPro). Cette organisation a montré que malgré l’augmentation des récompenses féminines annoncée par la FIFA, l’écart entre Infantino et les hommes s’était creusé. Pour situer les choses dans leur contexte, il a déclaré que les 304 millions d’euros entre les tournois de 2014 et 2015 pour la Russie et la France sont devenus 328, rien qu’en termes de performances sportives, car ils ont augmenté avec les bonus des deux : de 498 à 658. » kilos ». .

Selon les dernières informations, Adidas, l’une des sociétés les plus présentes dans ce type de tournois, a annoncé en mars 2019 qu’elle accorderait aux athlètes qu’elle sponsorise et qui remporteraient la Coupe du monde « la même prime » que les sept membres de la France dans son groupe. (Pavard, Kimpembe, Pogba, Lemar, Kanté, Thauvin et Mendy). Une démonstration pour l’égalité avec laquelle l’entreprise allemande veut « inspirer et former la prochaine génération d’athlètes féminines à surmonter les barrières ».

Voilà à quoi ressemble la Coupe du monde féminine 2019. Le tournoi de la FIFA qui rapporte le plus d’argent aux femmes de l’histoire, mais il reste encore de nombreuses années avant son homologue du football. La France est désormais prête pour l’événement et neuf sites décideront qui remportera le premier prix.

Voici la répartition pour les équipes en fonction de leur position :

-Championne: 3,55 millions d’euros.

– Deuxième: 2,3 millions.

– Troisième: 1,7 million.

– Quatrième: 1,4 million.

– Quarts de finale: 1.2 million.

– Huitièmes de finale: 890 000 euros.

– Phase de groupes: 666 000 euros.




Zacharie Morel

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