La France et la Grande-Bretagne renforcent leur engagement commun dans le nucléaire par un accord de coopération

La signature de l’accord, qui sera accompagné d’un autre accord de coopération énergétique plus global, a eu lieu lors d’un sommet franco-britannique à Palais de l’Elysée à Parisla première en cinq ans au cours de laquelle le président français, Emmanuel Macronet le Premier ministre britannique Rishi Sunak.

objectifs de l’alliance

Le premier objectif de cette alliance est « d’envoyer un message politique très fort tant aux administrations qu’aux entreprises des deux pays que la coopération est très forte », ont expliqué des sources françaises.

Ils ont également souligné que « Définir cet objectif commun avec les Britanniques peut nous aider sur la scène européenne.« .

Une claire allusion aux luttes intestines au sein de l’Union européenne entre le bloc des États dotés d’armes nucléaires, dirigé par la Francequi cherche à reconnaître le rôle de l’électricité »décarboné » des centrales nucléaires dans les objectifs communautaires de la transition énergétique et ceux qui s’y opposent, comme l’Allemagne ou l’Espagne.

Les deux pays s’engagent à travailler avec les autres dirigeants du G7

Dans sa déclaration Les deux pays s’engagent à travailler avec les autres dirigeants du G7 prendre des mesures concertées pour réduire la dépendance de la Russie vis-à-vis du nucléaire civil, notamment en diversifiant les approvisionnements en uranium et les capacités de production de combustible nucléaire.

La France produit environ 70% de sa puissance avec les 56 réacteurs du parc nucléaire exploité par l’entreprise publique EDF et le Royaume-Uni veut faire passer la part du nucléaire de 15 % à 25 %.

EDF, qui exploite plusieurs réacteurs nucléaires au Royaume-Uni, est responsable de la construction de deux réacteurs de type EPR Pointe Hinkley.

De plus, elle est co-participante au consortium Gouvernement britannique (dont l’actionnaire chinois est parti en novembre) pour construire une autre paire de réacteurs EPR à la centrale électrique de Sizewell C sur la côte est de l’Angleterre, dans laquelle l’exécutif britannique a annoncé un investissement initial de 700 millions de livres sterling en novembre.

Jette les bases d’une éventuelle mise à niveau des interconnexions électriques entre la France et le Royaume-Uni

On s’attend à ce que d’ici l’été un engagement pour votre financementqui était estimé à environ 20 000 millions de livres sterling (environ 22 600 millions d’euros).

L’accord pose également les bases d’une éventuelle augmentation des lignes d’interconnexion électrique France et Grande-Bretagne. Il en existe actuellement trois d’une capacité de 4 gigawatts, que Londres a l’intention d’étendre dans le cadre de son objectif d’atteindre au moins 18 gigawatts de capacité d’interconnexion.

Zacharie Morel

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