Longues files d’attente en France pour le gaz malgré l’accord salarial




La paralysie et Blocages dans diverses raffineries et parcs de stockage en France ils se poursuivent ce vendredi, malgré un accord entre TotalEnergies et plusieurs syndicats qui n’a pas l’aval de la Confédération générale des syndicats (CGT), chef de file de la grève entamée il y a quinze jours.

Selon la correspondante de TVE à Paris, Mavi Doñate, la situation dans les stations-service de la capitale française a peu changé, car les quelques stations ouvertes ont de longues files d’attente pour se ravitailler.

C’est ce qu’a expliqué le secrétaire général de la CGT, Philippe Martínez, dans une interview à la radio Infos Franceson rejet de l’accord conclu à l’aube entre TotalEnergies et deux grandes centrales (CFDT et CFE-CGC) parce que L’augmentation de salaire proposée est bien en deçà de ses appels à une augmentation forfaitaire de 10%.

Selon l’interprétation du texte par Martínez, la direction convient qu’un augmentation générale des salaires de 5%auxquelles s’ajouteraient des augmentations individuelles et des primes d’ancienneté, tandis que votre syndicat réclame une augmentation globale des salaires de 10 % pour compenser la hausse de l’inflation et permettre aux travailleurs de participer au « partage des richesses » de l’avantage collectif.

« Pour l’instant, 5% c’est loin d’être 10%. C’est la moitié », a souligné le « numéro un » de la CGT, ajoutant que si la direction, malgré sa résistance pendant des jours, a accepté de s’asseoir pour négocier, c’est parce que la l’arrêt est « massif ».

Les médias français parlent déjà du « Marre de la crise», c’est-à-dire une lassitude générale chez les citoyens et le tout à un moment où la situation pourrait devenir encore plus compliquée. En effet, le La CGT appelle à la grève générale.

Ce matin, le Les assemblées générales des travailleurs ont décidé de poursuivre les grèves dans les raffineries de TotalEnergies, mais dans les deux raffineries d’ExxonMobil, il a été décidé de reprendre le travail. Cependant, la situation pourrait évoluer dans les prochaines heures.

Près d’un tiers des stations-service du pays sans carburant

Le gouvernement a insisté sur le fait qu’il pouvait forcer les travailleurs des raffineries à mettre fin à la grève, comme il l’a déjà fait à l’usine de Normandie, une région qui verra plus de carburant dans les stations-service ce vendredi.

La ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, dans un autre entretien avec le diffuseur LCI a exhorté les organisations syndicales à poursuivre les négociations, arguant que « le Le dialogue social est la seule issue« .

Le ministre a déclaré que les mobilisations forcées de travailleurs décidées jusqu’à présent par le gouvernement ont été « sélectives » et visaient à approvisionner le plus grand nombre possible de stations-service.

Rappelons que la veille, dans l’après-midi, 29,1% de la population du pays étaient sans carburant, selon leur ministère. Et les files d’attente aux stations-service nécessitent une file d’attente de plus d’une heure dans de nombreux cas.

Pannier-Runacher a réitéré qu' »il est important de trouver un accord majoritaire dans les prochaines heures » pour y mettre un terme Un conflit qui met à rude épreuve le gouvernement d’Emmanuel Macron.

Un conflit qui risque aussi de s’exacerber avec un appel Grèves dans tous les secteurs, y compris les administrations publiques, mardi prochain par un groupe syndical, toujours emmené par la CGT, qui réclame avant tout des augmentations de salaire pour compenser l’inflation.

Zacharie Morel

"Fanatique invétéré des réseaux sociaux. Sujet à des crises d'apathie. Créateur. Penseur. Gourou du web dévoué. Passionné de culture pop. Résolveur de problèmes."

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *