La France suggère de réduire la consommation de cet aliment pour éviter le cancer | Santé

L’Autorité nationale de sécurité sanitaire des aliments (Anses) recommande de consommer moins de 150 grammes de charcuterie par semaine limiter l’exposition aux nitrites et nitrates en tenant compte de la relation établie entre ces éléments et le risque de développement Cancer colorectal.

Dans un communiqué publié ce mardi sur des recommandations que le gouvernement s’est engagé à mettre en œuvre, l’Anses préconise également de réduire les nitrates et les nitrites qui sont généralement ajoutés aux charcuteries pour limiter le développement de bactéries pouvant causer d’autres maladies telles que la salmonellose, Listériose ou botulisme.

Dans ce cas, il s’agirait d’utiliser ces composants chimiques « le moins raisonnablement possible » et toujours « à la condition impérative de prendre des mesures pour maîtriser le risque de contamination » par ces autres bactéries par d’autres moyens.

À cet égard les experts de cette organisation suggèrent, par exemple, que dans le jambon cuit Pour compenser la baisse des nitrites, la date de péremption est avancée.

Un « contrôle strict du sel » doit être effectué avec le jambon cru et la température dans les différentes étapes de traitement et de séchage.

Ils indiquent l’utilisation d’extraits de plantes, que certains fabricants utilisent comme substitut des nitrites En fait, ils ne sont pas vraiment une alternative car ils « contiennent des nitrates et des nitrites cachés ».

L’Anses demande également que certaines pratiques agricoles soient modifiées, telles que l’épandage d’engrais et le déversement de fumier, car ils contaminent les nappes phréatiques d’où provient l’eau potable en nitrates.

Dans une autre déclaration les ministères de la santé et de l’agriculture veillent à ce que, comme promis en février, Le gouvernement appliquera les recommandations de l’agence.

Les deux ministères précisent qu’il y aura « un plan d’actions coordonnées » pour parvenir à « la réduction ou la suppression de l’utilisation des additifs azotés ». dans tous les aliments où cela est sans effet sur la santé et dès que possible ».

Concrètement, avant la fin de ce mois de juillet, les responsables techniques des secteurs concernés se réuniront et à l’automne Un certain nombre de mesures seront présentées au Parlement.

L’Anses note que plus de la moitié des nitrites sont ingérés de la population provient de la consommation de charcuterie et les deux tiers des nitrates d’autres produits végétauxen particulier les légumes dont la feuille est consommée, comme la laitue et les épinards.

Et surtout, il se réfère aux études internationales qui ont établi le lien entre le cancer du côlon (qui provoque environ 18 000 décès par an en France) et l’exposition aux nitrates et nitrites.

Après avoir analysé les publications issues des travaux de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) en 2017 et du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) en 2018, L’Anses confirme cette association en insistant sur le fait que plus l’exposition à ces produits chimiques ingérés avec de la charcuterie est importante ou avec de l’eau dans la bouche, plus le risque de cancer est élevé.

Le groupe scientifique français reconnaît que la quasi-totalité de la population française ne dépasse pas les doses maximales recommandées par l’EFSA a été fixé séparément pour les nitrates et les nitrites, mais propose de fixer un niveau de référence toxicologique qui inclut l’effet additif des deux éléments.

La raison en est que les nitrates et les nitrites se forment après ingestion composés azotés et certains d’entre eux sont cancérigènes.

Face aux doutes sur l’effet cocktail, le gouvernement français a promis ce mardi de commander de nouvelles enquêtes et rappelez-vous qu’une déclaration européenne sur une éventuelle révision des doses est attendue d’ici la fin de l’année Dose quotidienne de nitrites.

Or, selon le gouvernement français, la réglementation communautaire prévoit désormais un maximum de 150 milligrammes de nitrite par kilo de charcuterie en France, la filière viande ne dépasse désormais pas les 120 milligrammes.

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Manon Rousseau

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