L’Iran libère deux Français emprisonnés pour « espionnage » et « atteinte à la sécurité nationale ».

MADRID, le 12 mai. (PRESSE EUROPÉENNE) –

Les autorités iraniennes ont libéré ce vendredi deux ressortissants français détenus dans le pays pour suspicion « d’espionnage » et « atteinte à la sécurité nationale », a confirmé le président français Emmanuel Macron.

« Enfin libre. Benjamin Brière et Bernard Phélan retrouveront leurs proches. C’est un soulagement », a déclaré Macron via son compte Twitter. « Je salue sa libération. Merci à tous ceux qui ont contribué à cette affaire. Nous continuerons à travailler pour le retour de nos compatriotes toujours détenus en Iran », a-t-il ajouté.

Briére, 37 ans, a été arrêté en mai 2020 pour « espionnage », tandis que Phélan, 64 ans, ressortissant franco-irlandais, a été arrêté en octobre 2022 alors qu’il se trouvait dans le pays en tant que touriste pour une prétendue « atteinte à la sécurité nationale ». Tous deux auraient été libérés d’une prison de la ville de Mashhad (nord-est) en raison de leur état de santé dégradé.

Dans ce contexte, la ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna a souligné que tous deux étaient déjà « en route vers la France » et a expliqué qu' »après leur sortie de prison, ils ont reçu des soins médicaux ». « Je suis heureuse qu’ils puissent bientôt retrouver leurs proches à Paris », a-t-elle fait valoir, selon un communiqué diffusé par le service diplomatique.

« Pendant cette détention à la prison de Mashhad, nos compatriotes et leurs familles ont eu le soutien constant de notre diplomatie, en particulier de notre ambassade à Téhéran et du Centre de crise et de soutien du ministère des Affaires étrangères », a-t-il déclaré, confirmant avoir eu une conversation avec son Iranien. plus tôt dans la journée, son homologue Hosein Amirabdolahian était en tête.

« J’ai délégué la détermination de la France à garantir que les autres citoyens français encore détenus en Iran retrouvent aussi rapidement leur pleine liberté et bénéficient de leur droit à la protection consulaire », a-t-il dit, tandis que Téhéran a souligné que les libérations s’inscrivaient dans une démarche « humanitaire ». mesure sont des mesures », comme l’a rapporté l’agence de presse iranienne Tasnim.

En ce sens, Amirabdolahian a réitéré que Paris avait adopté une « position réaliste » vis-à-vis de l’Iran et a exhorté les autorités françaises à prendre des mesures pour mettre en œuvre la promesse d' »indépendance stratégique » de Macron. Les deux ministres ont également abordé le programme nucléaire iranien et la coopération de Téhéran avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).

Manon Rousseau

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